Pamporovo est une des stations de sports d'hiver la plus réputée de Bulgarie; elle se situe dans la région des Rhodopes.
Si vous aimez le ski de piste, de fond, le snowboard, la raquette, les promenades en traineau et le sport en général, Pamporovo sera l'endroit idéal pour passer des moments inoubliables sur les pistes ou dans les nombreux petits restaurants. Pamporovo, la perle bulgare, est située dans le coeur des Rhodopes, à environ 260 kms de Sofia, 85 km au Sud de Plovdiv et à 15 km de Smolyan.

Un seul jour sur les pistes de ski suffit déjà à vous bronzer. Pamporovo est en effet considérée comme l'un des endroits les plus ensoleillés de Bulgarie: plus de 240 jours de soleil par an ! Le climat y est tempéré avec une grande influence méditerranéenne, la température annuelle moyenne est de 8.5°C, l'épaisseur de la neige peut aller jusqu'à 140-150 cm, l'altitude y est de 1650 m et le point culminant est Snejanka, (1925 m).

Durant une semaine j'ai découvert une grande partie des pistes à pied en...raquettes ! Formule de randonnée peu pratiquée en Bulgarie me semble t-il car n'ayant aperçu aucun concurrent ! Remonter des pistes rouges ou même noires ne fut pas toujours une mince affaire mais plutôt un défi permanent ! La piste de ski de fond, restait désespérément vide mais toutes les autres pistes, des jaunes aux noires, ressemblaient davantage à des vastes autoroutes souvent parcourues par les dameuses qui faisaient un excellent travail du matin au soir.

Malheureusement, comme sur les bords de la Mer Noire, les nouveaux complexes immobiliers et hotels en chantier, sont légion et ternissent un peu votre séjour surtout si votre hotel se trouve juste à côté d'un immense début de chantier ou, malgré la neige  et le froid, des ouvriers et des machines travaillent du matin au soir.

Le forfait journalier des remontées est de 50 Lv (25€) pour les étrangers et de 32 lv (16€) pour les bulgares (la double tarification reste encore pratiquée quoique supprimée par une récente loi !) Mais pour les étrangers il suffit de se dire "client régulier" pour qu'on vous applique le "tarif bulgare" :-)

Ecoles de ski et centres de location de matériel en tous genres sur place
Les 2 langues courantes sont l'anglais et...le bulgare. En effet les anglais sont les plus nombreux !

 

Les pistes

 

L'album du séjour en mars 2006 

Video du séjour

Le 3 mars, jour de la fête nationale bulgare ( traité de paix de San Stefano du 3 mars 1878 après la libération du joug turc qui aura duré 500 ans) le parti ultra nationaliste ATAKA, sous la houlette de Volen Siderov son leader, a organisé une manifestation nationale avec défilé dans les rues de Sofia et meeting devant la cathédrale Levski. Des milliers de bulgares venus de diverses régions du pays avaient répondu présent à l'appel.
Les points forts de leurs revendications:

- opposition aux demandes du parti turc, actuellement au gouvernement avec une quinzaine de députés, pour la création d'une université turque d'ETAT
- dénonciation des procédés mafieux jusqu'aux plus hautes sphères des différentes instances administratives et gouvernementales.
- accroissement du niveau de vie d'une grande majorité de la population.
- démission de l'actuel gouvernement et élections anticipées.

Notons que les autres universités ou écoles étrangères (l'universtité américaine, le lycée français pour ne citer qu'elles) sont TOUTES financées par leus pays d'origine. Les américains ont par ex le mécène Georges Soros qui finance l'université.
Dans certaines régions de Bulgarie à forte majorité turcophone, les brimades des populations bulgares sont assez importantes: obligations de parler le turc dans les magasins, frustrations des turcs qui regrettent, et le font savoir ouvertement (des maires turcs entre autres) le temps du joug sous l'occupation qui a duré près de 500 ans.

Vidéo parue aux infos sur Euronews

Une tradition encore très vivace en Bulgarie

C'est une tradition purement bulgare qui remonte à l'époque de la création de la Bulgarie.

 

 

 

 

Tchestita

Baba Marta

 

 

 

Le 1er mars qui annonce le printemps, les Bulgares portent et échangent entre amis et proches, des fils blancs et rouges entrelacés, appelés martenitsa. Ils les mettent à leur revers, leur main ou leur cou. Pour que les liens qui les unissent ne se rompent jamais! Pour être toujours en bonne santé, gais et heureux! Pour bien montrer qu'ils sont des Bulgares ! Vers la fin du mois dès qu’ils aperçoivent la première cigogne, ceux des régions sud du pays mettent la martenitsa sous une pierre en faisant un voeu, ceux des régions nord l’attachent sur les branches d’un arbre fruitier dans l’espoir de voir leur voeu s’accomplir…
 

 

Le marché de la martenitsa

 

La fin de mars approche, ces martenitsi accrochées aux branches sont la preuve que les cigognes sont de retour.

   

 

Les légendes de la Martenitsa:

L'une d'elles dit que le fondateur du royaume bulgare, khan Asparoukh, menait une bataille contre les Byzantins. Il avait promis à sa femme de lui envoyer des nouvelles par un pigeon voyageur : s'il sortait victorieux du combat, il attacherait à la patte de l'oiseau un fil blanc et si c'était une défaite, le fil serait rouge. Asparoukh gagna, mais il était légèrement blessé à la poitrine. Quelques gouttes de sang ont tâché le fil blanc qu'il a extrait de sa chemise.

Une autre légende raconte que la femme du Khan était enceinte lorsqu'il partit à la guerre. Ils avaient convenu entre eux que si l'enfant était un garçon elle lui enverrait un fil blanc et si c'était une fille, un fil rouge. La maman accoucha de jumeaux et lui fit parvenir un fil de chaque couleur. Lorsqu'il reçut le message, l'heureux papa noua autour de son poignet les deux fils enroulés.